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A. Complexité de la reconnaissance des interactions

Cette complexité tient à la nature même de la tâche, indépendamment de la méthode mise en œuvre pour y parvenir.
Il s’agit en particulier de trouver une définition pertinente de la notion d’interaction. En effet, dans le travail de Pillet, on est parti du principe que les interactions étaient représentées par des couples de gènes. Cela découlait en réalité d’une technique d’extraction de l’information qui voulait que l’on ne s’intéresse qu’aux seules phrases qui contiennent exactement deux occurrences de gènes. Le travail sur Medline s’est fait sans ce présupposé. C’est à dire que l’on a annoté toutes les phrases, quel que soit le nombre de gènes cités dans celles-ci. On se rend compte alors, à la lecture des textes, qu’il est parfois difficile de réduire l’information contenue dans une phrase à des listes de couples de gènes en interaction.
Il est vrai que l’on peut concevoir un ensemble de gènes en interaction comme un réseau de gènes en interactions moléculaires. Cependant, certains des chaînons de ce réseau font parfois intervenir plus de deux gènes. On ne peut donc réduire le réseau à une liste d’interaction deux à deux. De plus, les faits décrits dans les textes ne portent pas toujours sur des interactions moléculaires. Plus précisément, il s’agit souvent de chemins de signalisation et de groupes de gènes en interaction, ce qui ne peut se ramener entièrement à un ensemble d’interactions direct ou non.

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